Sans en avoir l’air, le métier d’infirmière est exigeant autant sur le plan psychologique et que physique. En plus de dépenser de l’énergie et côtoyer des cas critiques, vous devez faire des concessions et des sacrifices dans l’exercice de cette profession. Avant d’entreprendre le noble métier d’infirmière, voici ce qu’il faut savoir.
Plan de l'article
Le déroulement de la formation d’infirmier
La formation reste une exigence incontournable dans toutes les offres d’emploi d’infirmier. Elle s’étend généralement sur 3 ans et se déroule en deux phases : la théorie et la pratique. La phase pratique constitue l’étape de l’apprentissage où les connaissances acquises sont testées en situation réelle.
A lire en complément : Où suivre les cours d’anglais à proximité ?
Toutefois, les candidats sont dans l’obligation de valider toutes les unités d’enseignements avant la fin de la formation. C’est pour cela qu’il est fréquent de voir certains d’entre eux avoir des années de reprise.
Le travail d’infirmière ne s’arrête pas dans les hôpitaux
Les candidates au métier d’infirmière se font souvent une représentation foncièrement technique de leur travail (bloc, maternité, urgence). Mais en réalité, être une infirmière ne se limite pas aux soins médicaux.
A voir aussi : Les partenaires de l'agefiph
Ce qu’il faut savoir est que les besoins de santé de la population changent au fur et à mesure qu’elle vieillit. Mais la prise en charge des séniors n’est pas forcément la partie du métier qui enchante les candidats.
Que ce soit à l’intérieur ou en dehors de l’hôpital, l’infirmière se doit se montrer patiente, serviable, efficace et surtout disponible. C’est pour cela que les étudiants en première année effectuent un stage à valeur d’immersion en maison de rééducation ou en EHPAD.
Avoir une mémoire infaillible
Les médecins que vous assisterez s’attendront à ce que vous vous souveniez de tout. Vous devez être en mesure de vous rappeler toutes les informations concernant vos patients, même celles qui tiennent du détail.
Pour ne rien oublier, vous devez prendre note de l’évolution de la maladie, du traitement prescrit et sa durée, des résultats des analyses, etc. En bref, vous devez vous préparer à tout mettre par écrit.
Les erreurs peuvent arriver
Les infirmières ne sont ni des automates ni des dispositifs médicaux ambulants. Si l’on considère l’erreur comme étant humaine, elles n’en sont donc pas à l’abri. Il est donc important de savoir qu’une première erreur peut être traumatisante. D’ailleurs, on ne réussit pas vraiment à s’y habituer.
Les erreurs les plus fréquentes et les plus inquiétantes sont les erreurs de prescription. Elles sont, à la limite, nocives à la quiétude jusqu’au moment où le patient est officiellement tiré d’affaire.
La vie privée est souvent mise à mal
Vous aurez beau exposé à vos supérieurs votre désir de passer du temps avec vos proches, vous travaillerez les week-ends et parfois les jours fériés. Vous devez donc vous apprêter à être absente à quelques anniversaires, vacances et bon temps en famille. Après tout, être infirmière, c’est accepter de donner une partie de soi.
Le salaire n’est pas vraiment le critère prépondérant au métier
Si les infirmières titulaires de la fonction hospitalière sont soumises à une grille de salaire, ce n’est pas le cas lorsqu’on intègre nouvellement le corps. À la fin de la formation, il faudra vous armer de patience et d’abnégation. Vous devrez travailler sur contrat pendant quelques mois et avec un salaire basique.
Mais au fil des années, votre salaire augmentera, petit à petit, grâce aux primes des travaux de nuits, des dimanches et des jours fériés. Il faut donc que vous soyez passionnée par le métier et surtout motivée.